La théorie du choix public présume que les décideurs en politique économique agissent comme les acteurs de marché qui, tous les deux, sont motivés par la maximisation de leur bien être, partant d’une hypothèse d’optimiser l’intérêt commun pour amadouer l’opinion.
La théorie du choix publics représente un courant économique décrivant le rôle de l’Etat et l’attitude des électeurs, des fonctionnaires et des politiciens.
Les origines de l’Ecole des choix publics
Les origines de l’école des choix publics sont formellement les travaux de Nicolas de Condorcet qui est un expert des Lumières ayant proposé une tactique sur les systèmes de vote.
L’école des choix publics est conçue dans les années 60 par deux économistes de l’université de Virginie (J. Buchanan et G Tullock). Le concept choix publics rallonge la notion de marché jusqu’à l’analyse des systèmes politiques. L’ouvrage intitulé « The Calculs of Consent » écrit par ces deux économistes, est une référence de l’école des choix publics.
A noter que Schumpeter a précédé cette école en Virginie en développant une théorie de politique économique des élus qui veulent à tout prix être réélus.
Les conséquences de la théorie des choix publics sur le court terme et le long terme
Durant la période d’administration, les gouvernements sont contraints d’honorer ce qu’ils ont fixé comme ligne conductrice. Les gouvernements qui sont attirés à intervenir selon les variations économiques à court terme risquent de pénaliser leur politique économique à long terme. A titre illustratif, une politique monétaire et fiscale prévoit un taux d’inflation relativement bas et parallèlement les salariés demandent une hausse de salaires. L’Etat serait obligé de concevoir une politique contraire pour baisser le taux de chômage par exemple. Pour ce faire, la théorie du choix publics de l’Etat peut baisser les taux d’intérêt. A court terme, cette stratégie est acceptable, mais plus vite les acteurs économiques s’y adaptent et rapidement les conséquences sont néfastes telles que l’inflation et le chômage.